BD Tome 2 – Menace(s) aux Carroz
LE SYNOPSIS
Les Carroz – Hiver 1974 : Livia et Victor sont désormais de jeunes adultes et vivent au sein de la station des Carroz qui s’est bien développée elle-aussi… Alors que le village envisage l’avenir avec sérénité, cette insouciance est troublée par des incendies de fermes et de chalets qui favorisent les intentions d’un promoteur peu scrupuleux, prêt à tout pour acquérir les biens sinistrés. Mais s’agit-il vraiment d’accidents ?
LES PERSONNAGES
LA PAROLE À PHILIPPE POËTTOZ
« Pour ce nouvel opus, les années 70 sont à l’honneur. Cette période est synonyme de souvenirs et d’émotions puisque c’est l’année où je quitte Les Carroz pour des raisons familiales. C’est alors que loin de ma terre natale, je repense à mes entraînements de ski, à mes courses au ski club, à mon passage en CM1 et CM2… Bref, à mes souvenirs de gamin de 11 ans vivant dans une station de ski en devenir. C’est dans ce cadre là que nous voulions retrouver les personnages du tome 1. Livia reste dynamique, sportive et impétueuse. Par contre, Victor a bien évolué après avoir grandi aux Carroz et fait l’armée. Le voir en moniteur de ski, entraînant les jeunes du ski club, nous fait réaliser qu’il est loin du petit chétif asthmathique parisien des débuts. Vous le verrez, cette nouvelle histoire montre qu’il a tout de même gardé son caractère plus discret voire naïf. N’oublions pas Fanfoué comme représentant de notre terroir local et de nos racines savoyardes. Il est le garant de la narration, permettant de jongler entre le passé et le présent avec aisance et compréhension.
Ce tome 2 est bien différent du premier opus, sûrement moins léger du fait de la multitude de menaces qui pèsent sur nos protagonistes et nos héros… Toutefois, c’est bien le village qui est au cœur de l’intrigue. Notre village-station de ski, en pleine évolution, que nous avons plaisir à revoir grâce aux dessins si réalistes de Félix. Il faut dire qu’une nouvelle fois, les illustrations sont le fruit d’une recherche active dans les archives, dans les coupures de journaux, auprès des habitants du village pour collecter de vieilles photos ou des témoignages. Ce fut un réel plaisir pour moi de voir que tous ont joué le jeu en partageant leurs souvenirs.
Faire cette BD est une expérience agréable et amusante… J’ai une pensée pour cette phrase que l’on retrouve dans les films « Toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite et ne pourrait être que le fruit d’une pure coïncidence »… Sauf que tous les faits relatés à l’instar des feux d’incendie, de la course de côte, du chalet du 27ème BCA… Tout a bien existé ! Nous avons simplement joué avec les années et les personnages pour notre intrigue. Très honnêtement, à l’heure d’envisager la suite du tome 1 « Mystère(s) aux Carroz », l’histoire n’était pas prédéfinie. C’est au fur et à mesure de nos échanges avec Félix Meynet que tout a pris sens. Nous voulions du danger, du chantage et que l’histoire d’amour naissante entre Livia et Victor soit un peu mise à mal… Mais je ne voudrais pas en dire trop !
J’aimerais avoir un mot tout particulier pour Félix. J’ai eu plaisir à retrouver notre binôme complice et notre confiance mutuelle. Autant sur la première BD, j’avais des idées bien arrêtées sur le physique des personnages, sur une intrigue déjà bien ficelée… Autant sur cette deuxième BD, c’est Félix qui apporté ses idées.